La rubrique de l'informaticien

Depuis qu’Asus a présenté le premier eeePC, à l’époque basé sur un écran minuscule et un vieux celeron, les Netbook se sont taillés la part du lion dans le domaine des portables. Ce qui paraissait un phénomène de mode, une réponse à la crise, est devenu pérène. Alors est-ce suffisant pour un pc « de tous les jours »? Est-ce le bon choix pour la rentrée? A travers mon expérience, vous trouverez peut être des réponses.

Cela fait maintenant un an que j’ai remplacé mon propre PC (un Celeron 1,2GHz ayant remplacé lui même un Ibook G3) par une de ces machines avec la dernière génération de processeur Atom 1,6GHz, soit plus que des machines de bureau d’il y a 3 ans pour le grand public et qui permettaient déjà de faire beaucoup. L’écran est maintenant de 10″, le disque dur de 250Go, avec 1Go de RAM sous un Windows 7 starter (édition limitée en gestion de mémoire, effets graphiques et …fond d’écran mais il y a moyen de contourner cela). Est ce que cela me limite dans mon activité informatique ?

- Bureautique : je dispose d’un Open Office dernière version qui fonctionne parfaitement bien. La lenteur de chargement du produit est valable aussi sur des machines double-coeur (processeur capable d’éxécuter 2 taches en parallèle, comme si on avait 2 processeurs, pour simplifier).

Graphisme : après avoir un peu tatonné, j’ai testé des solutions un peu dépassées mais efficaces : Les versions CS 1 de Photoshop et Illustrator fonctionnent très bien. La limitation peut venir de la définition limitée de l’écran, sachant que l’on peut utiliser la sortie VGA pour brancher sur plus grand. Picasa tourne allègrement pour le tri de ses photos mais avec la fenètre des tags, l’arborescence etc, ça devient vite encombré.

Vidéo : j’ai testé l’encodage sous Virtual Dub en XVID et ça fonctionne très bien, avec une certaine patience. Il faut se souvenir qu’autrefois on encodait la nuit lorsque les machines ne faisaient que 500 MHz. Rien n’empèche de faire pareil. Pour la lecture en HD, cela n’est pas prévu, ne serait-ce qu’à cause de la taille de l’écran limité à 600 lignes et non 720. Mais là, il vaut mieux utiliser un boitier multimédia sur une télé, la freebox ou une console XBOX/PS3.

Musique : Pour l’écoute, aucun problème. Pour l’encodage, c’est aussi possible. Je convertis parfois des fichiers FLAC en mp3 sans aucun ralentissement perturbateur pour les autres activités. itunes tourne un peu mieux que sur un XP mais reste une plaie sous Windows. Les hauts parleurs sont assez ridicules mais en branchant un casque ou des enceintes, il n’y a pas de souci.

Internet : là encore que cela soit sous Opera, Firefox ou Chrome, aucun problème. IE8 reste toujours à éviter. Les flash courants restent lisibles sans perturbation. Les videos de Youtube passent très bien. Il n’y a vraiment que les sites trops scriptés, les grosses animations flash mal foutues qui passent mal. Je gère et développe les sites avec.

Jeux : Je ne joue pas sur cette machine. Il n’y a pas de lecteur optique mais je m’en passe très bien. J’ai acheté un lecteur externe pour lire des CD et graver mes sauvegardes. Il vaut mieux de toute façon passer sur des machines concues pour ça (consoles) pour vraiment prendre du plaisir plutôt que de se ruiner dans la course à l’armement qu’est devenu le jeu PC (j’ai donné à une époque, même dans l’overclocking…).
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Test : Intel Core 2000, Sandy vaut-elle le coup ? 5 processeurs testés

C'est aujourd'hui qu'Intel dévoile officiellement sa seconde génération de processeurs Core. La gamme Sandy Bridge est très vaste puisqu'elle cible tout le marché : de l'entrée au haut de gamme. Le point commun de toutes ces références : l'intégration d'une puce graphique.

Avec les Core i7 2600K, Core i5 2500K, Core i5 2400, Core i5 2300 et Core i3 2100 Intel inaugure sa seconde génération de processeurs « Core ». Les points clés de ces nouvelles séries sont : meilleures performances, meilleure gestion énergétique, modes Turbo et HT optimisés, nouveau jeu d'instruction et partie graphique intégrée. Des promesses que nous avons vérifiées en pratique en testant ces nouveaux processeurs dans tous les sens.

Comme toujours, l'ensemble de nos résultats est visible sur le face-à-face des processeurs. Les plus pressés iront consulter notre tableau récapitulatif des performances : chaque processeur a un indice global, ce qui permet de cibler rapidement son niveau par rapport aux autres.

> Test : Intel Core i7 2600K (3,4 GHz, Turbo à 3,8 GHz, HT, 4 cœurs)
> Test : Intel Core i5 2500K (3,3 GHz, Turbo à 3,7 GHz, 4 cœurs)
> Test : Intel Core i5 2400 (3,1 GHz, Turbo à 3,4 GHz, 4 cœurs)
> Test : Intel Core i5 2300 (2,8 GHz, Turbo à 3,1 GHz, 4 cœurs)
> Test : Intel Core i3 2100 (3,1 GHz, HT, 2 cœurs)

> Comparatif : les processeurs


lesnumériques

Cela devient rituel, Intel profite du début d'année et de l'ouverture du CES, le salon américain de l'électronique grand public, pour annoncer ses nouveaux processeurs. Et si l'année 2010 fut marquée par la déclinaison de l'architecture Nehalem sur le milieu et l'entrée de gamme, Intel attaque 2011 en levant le voile sur de nouveaux processeurs intégrant nativement un cœur graphique. Et attention, les puces Sandy Bridge n'ont pas grand-chose de commun avec les précédents Clarkdale : ici processeur et cœur graphique ne font qu'un, tandis que sur la génération précédente Intel faisait du rapiéçage.

AMD fut le premier à évoquer publiquement son projet Fusion, peu de temps après le rachat d'ATI, réunissant sur une même puce un processeur et un circuit graphique. Seulement voilà, la firme de Sunnyvale a pris du retard et tandis qu'Intel lance la commercialisation de ses puces Sandy Bridge à destination des ordinateurs de bureau et ordinateurs portables, AMD va parallèlement lancer Zacate qui lui ne se destine qu'aux ordinateurs portables entrée de gamme. Il semble donc qu'Intel devance son challenger de toujours sur cette avancée pourtant majeure.

Rappelons que depuis quelques années, on assiste à une course à l'intégration assez impressionnante. Tout a commencé avec les premiers Athlon 64 intégrant le contrôleur mémoire (voir même les x87 c'était il y a encore plus longtemps) : dès lors, AMD et Intel n'ont eu de cesse d'intégrer de plus en plus de fonctionnalités dans leurs processeurs, des fonctionnalités qui autrefois se retrouvaient dans d'autres composants. Le but étant de réduire les coûts et de maximiser les performances. Cela a donc commencé par le contrôleur mémoire, qui a rejoint le processeur d'abord chez AMD et bien plus tard chez Intel, puis le contrôleur PCI-Express avec les processeurs Lynnfield d'Intel notamment, et maintenant le circuit graphique. Avec Sandy Bridge, Intel semble sur le point de franchir un nouveau cap dans cette course à l'intégration : si le circuit graphique de Sandy Bridge ne remplacera par une carte graphique haut de gamme, il s'annonce bien plus performant que les derniers circuits graphiques d'Intel intégrés au chipset. Mais suit-il bien cette logique d'intégration ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il nous faut préciser que si les nouveaux processeurs introduits par Intel ce jour inaugurent une toute nouvelle micro-architecture, les noms commerciaux demeurent. Ainsi, il est toujours question de Core i5 et de Core i7. Toutefois, la nomenclature des numéros de modèle évolue comme nous le verrons plus loin. Précisons également que contrairement à son habitude, Intel ne lance pas sa nouvelle architecture sur le haut de gamme.


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