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Contre l'élevage intensif des porcs
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Contre l'élevage intensif des porcs
En France, plus de 90% des porcs (soit 14 500 000 porcs) sont élevés intensivement, dans des bâtiments fermés, en béton et sans aucune activité possible. Les truies sont maintenues en cage très étroites, sans possibilité de se retourner. Les porcs à l’engraissement vivent avec moins de 1m2 par animal, sur un sol souvent en caillebotis de béton, et sans litière de paille. Pourtant, le cochon est un animal extrêmement intelligent (plus qu’un chien !), très social, curieux et joueur. La Protection Mondiale des Animaux de Ferme oeuvre pour améliorer les conditions de vie de ces animaux très sensibles, victimes en masse d’un système d’élevage intensif.
La Protection Mondiale des Animaux de Ferme a besoin de vous pour améliorer le quotidien de millions de porcs. Aidez la Protection Mondiale des Animaux de Ferme à protéger les cochons !
Les truies gestantes
A travers le monde, et notamment aux Etats-Unis, au sein de l’Union Européenne et de plus en plus dans les pays en voie de développement, bon nombre de truies sont gardées dans des stalles. Au Royaume-Uni et en Suède, les stalles pour les truies sont illégales et les truies élevées à l’intérieur sont gardées en groupes, bien souvent avec une litière de paille. Bon nombre de truies dont la grande majorité en France, en Europe et aux Etats-Unis donnent normalement naissance et élèvent leurs porcelets dans une cage de mise-bas qui est similaire à une stalle pour truie gestante. En France, certaines truies sont élevées en plein air, mais leurs porcelets sont généralement élevés intensivement à l’intérieur de bâtiments.
Quels sont les problèmes de bien-être associés à l’élevage des truies en stalles ?
Pas de litière de paille
Le sol en béton nu et le caillebotis peuvent causer des blessures, des boiteries de l’inconfort et empêcher un comportement normal de fouille.
Très peu d’espace
Dans les stalles, qui ont généralement une largeur de 0,7m, les truies ne peuvent pas se retourner sur elles-même ou se coucher confortablement.
Le confinement individuel
Les truies sont des animaux qui sont très sociaux ; lorsqu’elles sont confinées individuellement, leur bien-être est donc altéré. Les truies montrent parfois des comportements stéréotypés, elles répètent constamment et sans but précis le même mouvement, tel que le mâchonnement des barreaux.
Autres problèmes de bien-être
La panique et le stress, la perte de chaleur, l’inconfort, un affaiblissement des os, des difficultés pour se coucher et une augmentation des problèmes cardio-vasculaires et des affections urinaires peuvent apparaître chez les truies gardées en stalles.
Les porcs élevés pour leur viande
Les porcs élevés intensivement sont souvent gardés dans des bâtiments surchargés et où l’environnement est appauvri. De la paille est fournie à moins de la moitié des porcs élevés en Europe. Bien souvent ils sont gardés dans des bâtiments où l’éclairage est faible.
Quels sont les problèmes de bien-être qui existent pour les porcs élevés industriellement pour leur viande ?
Pas de litière de paille
Le sol nu et les caillebotis peuvent causer des blessures, des boiteries de l’inconfort et empêche un comportement normal de fouille.
Des densités d’élevage trop élevées
Les porcs sont souvent gardés dans des élevages surchargés avec peu ou pas d’espace pour prendre de l’exercice ou exprimer leur comportement naturel.
Le sevrage précoce
Les porcelets sont généralement enlevés brutalement de leur mère à l’âge de quatre semaines alors qu’à l’état naturel, le sevrage se ferait progressivement vers l’âge de trois ou quatre mois.
La coupe des queues
A cause des densités d’élevage trop élevées et de l’environnement appauvri, il est fréquent que les porcs mordent la queue de leurs congénères. C’est la raison pour laquelle on coupe généralement la queue des porcs.
La castration
En France et en Europe les porcelets sont généralement castrés les premiers jours de leur courte vie sans anesthésie.
Changements récents pour la réglementation européenne
En grande partie du fait des campagnes de la Protection mondiale des animaux de ferme, l’attache des truies et l’usage de stalles pour les truies seront progressivement interdits au sein de l’UE.
Depuis le 1er janvier 1996 :
Aucune nouvelle unité n’est autorisée à élever les truies en les attachant.
Depuis le 1er janvier 2003 :
Les nouveaux élevages ne sont pas autorisés à utiliser des stalles pour les truies. Tous les nouveaux élevages doivent respecter la réglementation de l’UE qui entrera en vigueur le 1er janvier 2013.
Les porcs doivent avoir un accès permanent à des matériaux qu’ils peuvent fouiller et manipuler tels que de la paille, du foin, de la sciure, etc.
Depuis le 1er janvier 2006 :
L’attache des truies n’est plus autorisée dans aucun élevage.
A partir du 1er janvier 2013 :
Toutes les stalles existantes pour les truies doivent avoir été supprimées. Les truies doivent être gardées en groupes après les quatre premières semaines de gestation. Une semaine avant la date prévue de mise-bas, les truies peuvent être gardées dans une cage de mise-bas.
Lorsqu’elles sont gardées individuellement parce qu’elles sont malades ou blessées, les truies doivent avoir assez d’espace pour se retourner sur elles-même et pour se coucher confortablement.
Les sols en caillebotis total sont interdits : Une partie (1,3 m2) de l’espace au sol qu’occupe la truie doit être plein (non ajouré).
Les commentaires de la Protection Mondiale des Animaux de Ferme sur la réglementation européenne :
Pour les truies
La Protection Mondiale des Animaux de Ferme déplore que les stalles pour les truies ne seront interdites qu’en 2 013 et que au-delà de cette date les truies pourront toujours être gardées en stalles pendant les quatre premières semaines de gestation.
Les cages de mise-bas devraient être remplacées par des petits enclos, dans lesquels les truies pourraient marcher et exprimer leur comportement normal de nidification.
La Protection Mondiale des Animaux de Ferme croit que les truies gardées en groupes devraient avoir au moins 3,5 m2 chacune.
Pour les porcs à l’engraissement
Du point de vue de la Protection Mondiale des Animaux de Ferme les sols en caillebotis total ou en béton ne devraient pas être autorisés. Les porcs devraient avoir à leur disposition des aires de repos recouverts de paille.
La coupe des queues, les castrations douloureuses et la coupe des dents devraient être interdites.
La Protection Mondiale des Animaux de Ferme souhaite que les porcs à l’engraissement disposent d’au moins 50% d’espace supplémentaire qu’il n’en ont à l’heure actuelle.
Les porcs élevés en plein air ou en liberté - Label Rouge - et l’élevage biologique de porcs une meilleure alternative : les porcs fermiers élevés en plein air ou en liberté - Label Rouge - ou les porcs biologiques ont un accès au plein air. De plus les truies doivent être élevées en groupe durant la plus grande partie de leur gestation.
Grâce à votre aide, la Protection Mondiale des Animaux de Ferme pourra mettre en place les actions de sensibilisation et de lobbying, tellement importantes pour éviter tant de souffrances des porcs !
MERCI A TOUS POUR VOTRE SOUTIEN !
La Protection mondiale des animaux de ferme œuvre pour la protection du bien-être des animaux d’élevage à toutes les étapes de leur vie.
http://www.clicanimaux.com/catalog/causes.php?asso=478&causes_id=16928938
P.M.A.F. http://www.pmaf.org/
Re: Contre l'élevage intensif des porcs
Document audio : la souffrance des porcs
Stéphane Perrais de Mercy for animals Canada et David Boissonneault, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=156961
Film clandestin sur la cruauté contre les animaux dévoilé
Une vidéo-choc filmée clandestinement qui montre le traitement cruel réservé à des truies d’élevage : c’est ce qu’un organisme de protection des animaux s’apprête à rendre public aujourd’hui à Montréal.
«On va révéler et exposer les résultats de notre enquête. Il faut mettre de la pression pour que les choses changent», exhorte Stéphane Perrais, directeur des opérations chez Mercy for Animals Canada.
Un enquêteur de cet organisme s’est infiltré dans un élevage canadien à son insu. Le nom de l’entreprise sera connu plus tard aujourd’hui.
La firme ciblée approvisionnerait en viandes des distributeurs partout au pays, dont les plus grands détaillants canadiens, selon les informations divulguées par l’organisation.
« Maltraitance abjecte »
Les images que l’enquêteur a filmées posent un «constat de toute cette cruauté et cette maltraitance abjecte qui a lieu 24 heures sur 24 de façon continue» à cet endroit, indique M. Perrais.
L’enquêteur de Mercy for Animals a postulé pour plusieurs postes à combler dans le domaine de l’élevage industriel.
Il a accepté le premier emploi qui lui a été offert.
«C’est le hasard, souligne M. Perrais. Et la tâche à laquelle la société l’a assigné est aussi hors de notre contrôle.»
Dans le cadre de cet emploi, l’enquêteur a accumulé des heures et des heures de matériel vidéo. Un montage de quelques minutes sera rendu public.
Informer le consommateur
Mercy for Animals Canada en profite pour dénoncer haut et fort ce genre de pratiques devenues la norme dans l’industrie, selon M. Perrais.
«Ce type de pratique, de standards, est acceptable dans cette industrie», dénonce-t-il.
«Il faut que les consommateurs sachent comment sont traités les animaux qui se retrouvent dans leur assiette», fait valoir le porte-parole.
http://www.journaldemontreal.com/2012/12/09/film-clandestin-sur-la-cruaute-contre-les-animaux-devoile
Stéphane Perrais de Mercy for animals Canada et David Boissonneault, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=156961
Film clandestin sur la cruauté contre les animaux dévoilé
Une vidéo-choc filmée clandestinement qui montre le traitement cruel réservé à des truies d’élevage : c’est ce qu’un organisme de protection des animaux s’apprête à rendre public aujourd’hui à Montréal.
«On va révéler et exposer les résultats de notre enquête. Il faut mettre de la pression pour que les choses changent», exhorte Stéphane Perrais, directeur des opérations chez Mercy for Animals Canada.
Un enquêteur de cet organisme s’est infiltré dans un élevage canadien à son insu. Le nom de l’entreprise sera connu plus tard aujourd’hui.
La firme ciblée approvisionnerait en viandes des distributeurs partout au pays, dont les plus grands détaillants canadiens, selon les informations divulguées par l’organisation.
« Maltraitance abjecte »
Les images que l’enquêteur a filmées posent un «constat de toute cette cruauté et cette maltraitance abjecte qui a lieu 24 heures sur 24 de façon continue» à cet endroit, indique M. Perrais.
L’enquêteur de Mercy for Animals a postulé pour plusieurs postes à combler dans le domaine de l’élevage industriel.
Il a accepté le premier emploi qui lui a été offert.
«C’est le hasard, souligne M. Perrais. Et la tâche à laquelle la société l’a assigné est aussi hors de notre contrôle.»
Dans le cadre de cet emploi, l’enquêteur a accumulé des heures et des heures de matériel vidéo. Un montage de quelques minutes sera rendu public.
Informer le consommateur
Mercy for Animals Canada en profite pour dénoncer haut et fort ce genre de pratiques devenues la norme dans l’industrie, selon M. Perrais.
«Ce type de pratique, de standards, est acceptable dans cette industrie», dénonce-t-il.
«Il faut que les consommateurs sachent comment sont traités les animaux qui se retrouvent dans leur assiette», fait valoir le porte-parole.
http://www.journaldemontreal.com/2012/12/09/film-clandestin-sur-la-cruaute-contre-les-animaux-devoile
Dernière édition par Lilith le Mer 12 Déc - 17:49, édité 1 fois
Re: Contre l'élevage intensif des porcs
Un site internet sur le porc et ses conditions de vie : pour concilier élevage et bien-être...avec la P.M.A.F. (Protection Mondiale des Animaux de Ferme)
http://www.paillassonlecochon.com/
http://www.paillassonlecochon.com/
Actualité de la campagne
20 12 2012
De la paille pour les cochons !
Cet automne, la PMAF a mené des enquêtes auprès de plusieurs élevages de porcs sur litière alsaciens et bretons, en vue de réaliser un guide destiné à promouvoir cette filière auprès des éleveurs et futurs éleveurs porcins.
L’objectif de cette démarche était pour la PMAF d’en apprendre davantage sur les différentes méthodes d’élevage sur litière, et en recenser les bonnes pratiques. Le guide qui sera réalisé présentera comment, pour chaque type d’animal (porc charcutier, truie gestante, truie en maternité), un éleveur peut introduire la paille ou la sciure comme litière, comment adapter ses bâtiments à ce type d’élevage, et quels bénéfices il peut en retirer.
Les témoignages ainsi recueillis ont montré une grande diversité des élevages dans la manière d’intégrer la litière. De plus, nous avons pu constater que, contrairement aux idées reçues, la paille ou la sciure ne constituent pas un frein à la performance. Au contraire, elles peuvent tout à fait être utilisées dans le cadre d’un élevage productif.
Un bémol toutefois : la valorisation de ce type d’élevage se révèle aujourd’hui insuffisante. Seuls le label bio, le label rouge fermier et les labels locaux garantissent des pratiques d’élevage éthiques, respectueuses du bien-être des porcs. Cécile Vuillermet, ingénieur agronome et chargée d’études à la PMAF, précise que « tous les élevages de porcs sur litière ne s’inscrivent pas nécessairement dans les cahiers des charges de ces labels. Certains éleveurs n’ont donc pas d’autre choix que de commercialiser leurs produits sous l’étiquette « élevage conventionnel ». Ce manque de valorisation décourage ceux qui pourraient potentiellement se lancer ».
Cette action s’inscrit dans les priorités 2013 de la PMAF. L’association soutient la recherche de débouchés pour cette filière alternative, afin que les éleveurs de porcs sur paille soient mieux reconnus et les consommateurs mieux informés sur les produits qu’ils achètent. Elle prévoit un travail auprès des distributeurs et souhaite la création d’une appellation spécifique, pour ainsi apporter une valeur ajoutée à tous les produits issus de l’élevage sur litière.
Re: Contre l'élevage intensif des porcs
A paraître demain sur icezine :
Depuis le 1er Janvier, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur en Europe, imposant la suppression des "Cases de Gestation" pour les truies. Inscrite dans le droit français dès 2003, cette décision reste pourtant non appliquée dans bon nombre d'exploitations porcines. Pourtant selon un sondage*, les français sont 67% à penser que l’origine France leur garantit le respect de la règlementation minimale en matière de protection des porcs
Les chiffres de non conformité pour la France oscillent entre 40 et 60% des exploitations. A l'image de 14 autres pays européens (Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie) , la France tarde à appliquer une décision qui date pourtant de plus de 10 ans maintenant. De quoi s'agit-il ?
Toutes les exploitations devront avoir leurs truies gestantes en groupes avec un minimum de 2,25 m² par truie. Cette surface passe à 2,47 m² si le groupe comporte 5 truies ou moins et à 2,03 m² minimum si le groupe comporte 40 truies ou plus. Une truie peut être bloquée si elle est trop agressive ou blessée, mais cet isolement ne doit pas être permanent. Les truies confirmées gestantes doivent être en groupes entre 4 semaines après l'insémination et une semaine avant la mise bas. Rappelons qu'une truie mesure généralement plus 1 mètre de long et que sa gestation dure 114 jours.
La France a des tailles d'élevage encore moyennes par rapport à des pays comme l'Espagne, le Danemark ou l'Allemagne mais ce chiffre est en constante augmentation. 25Millions de porcs sont élevés chaque année en France dont un peu plus de 50% dans la seule Bretagne, générant 24000 emplois. Déjà ciblé pour la pollution des sols, l'élevage porcin breton reste malheureusement sur la défensive. L'argument déployé est toujours celui du coût de transformation des installations d'élevage. Depuis 12 ans, seule une aide de 60 millions d'Euros a été mise en place en 2008 pour un besoin estimé à 320 Millions en 2006. Les travaux ont tardé et il n'y a que 20% de cette enveloppe qui a été engagé, dont 70% sont allés à la seule région Bretagne.
Pourtant, 1% des exploitations françaises se font en plein air, comme le porc d'Auvergne qui dispose de 83M² d'espace par truie. La production française est légèrement excédentaire et représente 10% de la production européenne, tout en restant en stagnation par rapport à l'Allemagne ou le Danemark (source : rapport sur la filière porcine de Janvier 2012). Selon ce même rapport, la mise en place des nouvelles réglementations aurait entrainé une concentration des exploitations et une augmentation de taille de celles-ci dans les pays les plus en pointe. Cette concentration est mal vue par l'opinion publique, du fait justement des risques de pollution et de l'impression donnée d'usine à porcs. Ces 12 années auraient pourtant dû être l'occasion de repenser l'exploitation porcine dans une démarche "durable" et respectueuse, accompagnée d'une norme adéquate. L'Europe a déjà entamé des procédures pour non respect des normes sur les poules pondeuses auprès de 12 pays, dont la France et semble bien décidée à s'attaquer à la question porcine.
Un label "VPF" (Viande de Porc Française) a été mis en place par la filière porcine pour garantir "la qualité" et surtout la traçabilité. Mais curieusement, il ne prend pas en compte les nouvelles réglementations européennes. Il en est de même pour le label CQC (Critères Qualité Certifiés) qui s'appuie sur la norme française NF V 46-004 qui ne concerne pas le bien être animal. Il faut aller voir l'arrété du 30 Novembre 2005 du ministère de l'agriculture pour retrouver ces spécifications ou encore la norme NF V 46-013 mais qui n'est pas utilisée dans ce lable CQC.Cet imbroglio de labels et normes n'aide pas le consommateur à savoir ce qui est réellement pratiqué dans les élevages.
Le rapport de janvier 2012 donnait des pistes d'évolution : modernisation, prise en compte des rejets par des recyclages 'high tech", communication. Une conclusion qui arrivait déjà bien tard sans donner d'autres moyens que ceux déjà définis. Le rapport soulignait l'absence de recensement de l'application de la directive européenne alors que justement ce devrait être un levier pour une meilleure perception de la filière porcine. La réforme des labels et logo devient donc impérative tant pour le consommateur que pour le bien être des animaux. Avec une diminution graduelle de la consommation de viande porcine, la filière française doit aussi se poser une question plus essentielle encore : son avenir à long terme. La reconversion des exploitations doit être mise à l'ordre du jour au plus tôt, faute de quoi, consommateurs et producteurs resteront comme aujourd'hui, dans l'incompréhension. Mais ce qui frappe à la lecture de tous ces documents consacrés à la filière viande, c'est l'oubli total de l'animal. La viande est comme un produit manufacturé, une série de chiffres, de poids, de mesures mais n'est plus dans le vivant. Cet état de fait explique bien des choses sur les dérives d'une filière qui n'a plus rien à voir avec l'agriculture de nos anciens. La truie, même avec un espace de 2,5m2 vivra un enfer, subira l'insemination de force, sera transportée dans des conditions déplorables jusqu'à l'abattoir qui la transformera en une tranche jambon, une saucisse, élément si éloigné de sa vie, celle d'un animal que l'on dit souvent plus intelligent que le chien.
Le végétarien que je suis dira forcément que ces élevages n'ont aucune raison de survivre. L'arrêt de la consommation de viande ne se fera pourtant pas dès demain. En ayant une vision concertée et en facilitant la transition vers une agriculture cohérente avec les besoins des consommateurs, tous les partis ont à y gagner. La consommation de viande diminue et nous avons vu que notre pays doit importer de plus en plus de légumes bio, au mépris de l'écologie et souvent du consommateur. Il est temps de voir qu'il n'y a pas forcément opposition entre agriculteurs et écologistes et qu'en se réappropriant la notion de vivant, les agriculteurs ont beaucoup plus à gagner que la FNSEA veut leur faire croire.
* sondage CIWF/Yougov réalisé sur 1009 personnes.
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