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DIABOLUS IN MUSICA jusqu'au 29/9/24 : expo hard rock/metal Philarmonie
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DIABOLUS IN MUSICA jusqu'au 29/9/24 : expo hard rock/metal Philarmonie
Publié le 7/4/24.
ATTENTION DERNIERS JOURS !
Pour les Parisiens et touristes jusqu'à fin Septembre : expo 5/4-29/9/24 Paris.
Résas, infos :
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/exposition/26866-metal
Scénographie de l’exposition METAL - Diabolus in musica Joachim Bertrand
Agrandissez donc la photo.
Saturations, distorsions, voix d’outre-tombe, iconographies choquantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis sa genèse, il y a près de cinquante ans, le genre résiste à toute institutionnalisation, mais le nombre de ses adeptes ne faiblit pas. Après l’électro et le hip-hop, la Philharmonie explore ce nouveau territoire, ses codes et la richesse de ses mythes. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition dresse, pour la première fois en France, un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, vision anthropologique et arts contemporains.
La subversion par le son
En 1970, dans le bastion industriel et ouvrier de Birmingham, Black Sabbath sort son premier album, éponyme. Naît ainsi le hard-rock, aux sonorités plus puissantes, plus rapides, et aux textes plus noirs que le rock. Autour des années 1980, le genre change de nom pour laisser place au terme metal, issu des paroles du célèbre Born to be wild de Steppenwolf (1968). Le metal se construit ainsi en opposition à la culture hippie avec l’ambition de toujours provoquer. Il développe peu à peu ses propres codes musicaux reposant sur l’utilisation de la quarte augmentée, l’usage massif de la distorsion et du chant guttural, de très hauts niveaux sonores et des techniques rythmiques nouvelles tel le blast beat. Ce goût pour la transgression se traduit aussi par une imagerie macabre ou apocalyptique, souvent dérivée du cinéma d’horreur de l’époque, au sens parfois politique ; la révolte s’exprime enfin dans les textes au contenu morbide évoquant les affres de la condition humaine.
Diversité et mythes communs
Cas unique de l’histoire de la musique avec plusieurs dizaines de sous-genres ayant chacun leurs ramifications, le metal est loin d’être uniforme. Cette diversité musicale repose cependant sur une culture commune incarnée par les festivals, qui rassemblent en un même lieu heavy metal historique, hardcore, thrash, death ou black metal contemporain. L’exposition est l’occasion de présenter ces principaux sous-genres à travers des pièces et documents rares : instruments de légende, costumes de scène et concerts mythiques, et iconographies cultes. Le metal a également une dimension éminemment politique, par les engagements des groupes et de leur public, mais aussi par le dialogue entre un metal mondial et des cultures locales.
Mouvements du corps et rites initiatiques
La musique metal est d’abord une musique qui se vit. En concert, par l’intensité des volumes sonores et les vibrations des instruments, elle engage le corps entier des metalheads, qui ont développé des danses collectives devenues constitutives du genre : le headbang, puis le mosh (héritier du pogo punk), les circle pits et le wall of death. Conçue comme une succession de rites initiatiques, l’exposition souligne, par un important dispositif de diffusion sonore et visuelle, cette dimension physique du metal et l’énergie explosive qui circule entre le public et la scène.
Commissaires
Milan Garcin, Corentin Charbonnier
Conseillers scientifiques
Jean-Pierre Sabouret, Christian Lamet
Prolongement de l’exposition, mais aussi et surtout ouvrage de référence sur une musique aux nombreuses facettes, ce catalogue richement illustré réunit autour des commissaires de l’exposition des spécialistes et de grands noms de la scène : Robert Trujillo (Metallica), Max Cavalera (Soulfly), Seth Anton (SepticFlesh), Nergal (Behemoth), Stéphane Buriez (Loudblast), l’illustrateur Eliran Kantor, les artistes Élodie Lesourd et Chloé Trujillo et l’auteur de bandes dessinées Damien MacDonald ; ainsi que les sociologues Deena Weinstein et Gérôme Guibert, la doctorante en lettres modernes Sixtine Audebert ou le directeur des collections du Hard Rock Cafe Chase McCue.
Postface de Mario Duplantier (Gojira)
Cette compilation permet de faire un tour d’horizon de différents sous-genres qui composent le Metal, au travers de 16 chansons, pour la majorités rares ou inédites, de grands noms de la scène : Deep Purple, Alice Cooper, Judas Priest, Nightwish, Trust, Mass Hysteria, Suicidal Tendencies, Behemoth, Rotting Christ …
Track-listing :
Face A :
01. DEEP PURPLE - Highway Star (Live in Rio 2017)
02. SUICIDAL TENDENCIES - Monopoly On Sorrow (version française)
03. Alice Cooper - Don´t Give Up
04. JUDAS PRIEST - Panic Attack
Fae B :
05. MASS HYSTERIA - Le Fumier des Siècles
06. TRUST - Antisocial
07. ULTRA VOMIT - Mouss 2 Mass
08. SORTILEGE - D’ailleurs (Live)
Face C :
09. NIGHTWISH - Élan
10. EIVØR - Hugsi Bert Um Teg
11. SABATON - The First Soldier
12. EXTREME - Rise
Face D :
13. SINSAENUM - Death Is The Beginning
14. ROTTING CHRIST - Lok'tar Ogar
15. BEHEMOTH - O Pentagram Ignis
16. ALCEST - Sapphire (Perturbator Version)
Partenariats : Hellfest, Hard Rock Cafe, France Inter, Hard Force, myrock, arte, fnac, nuclear blast rec
ATTENTION DERNIERS JOURS !
Pour les Parisiens et touristes jusqu'à fin Septembre : expo 5/4-29/9/24 Paris.
Résas, infos :
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/exposition/26866-metal
Scénographie de l’exposition METAL - Diabolus in musica Joachim Bertrand
Agrandissez donc la photo.
Saturations, distorsions, voix d’outre-tombe, iconographies choquantes : le metal est subversif, dans le discours comme dans la forme. Depuis sa genèse, il y a près de cinquante ans, le genre résiste à toute institutionnalisation, mais le nombre de ses adeptes ne faiblit pas. Après l’électro et le hip-hop, la Philharmonie explore ce nouveau territoire, ses codes et la richesse de ses mythes. À rebours des caricatures auxquelles le metal est souvent réduit, l’exposition dresse, pour la première fois en France, un tableau documenté de ce mouvement, où dialoguent musique, culture populaire, vision anthropologique et arts contemporains.
La subversion par le son
En 1970, dans le bastion industriel et ouvrier de Birmingham, Black Sabbath sort son premier album, éponyme. Naît ainsi le hard-rock, aux sonorités plus puissantes, plus rapides, et aux textes plus noirs que le rock. Autour des années 1980, le genre change de nom pour laisser place au terme metal, issu des paroles du célèbre Born to be wild de Steppenwolf (1968). Le metal se construit ainsi en opposition à la culture hippie avec l’ambition de toujours provoquer. Il développe peu à peu ses propres codes musicaux reposant sur l’utilisation de la quarte augmentée, l’usage massif de la distorsion et du chant guttural, de très hauts niveaux sonores et des techniques rythmiques nouvelles tel le blast beat. Ce goût pour la transgression se traduit aussi par une imagerie macabre ou apocalyptique, souvent dérivée du cinéma d’horreur de l’époque, au sens parfois politique ; la révolte s’exprime enfin dans les textes au contenu morbide évoquant les affres de la condition humaine.
Diversité et mythes communs
Cas unique de l’histoire de la musique avec plusieurs dizaines de sous-genres ayant chacun leurs ramifications, le metal est loin d’être uniforme. Cette diversité musicale repose cependant sur une culture commune incarnée par les festivals, qui rassemblent en un même lieu heavy metal historique, hardcore, thrash, death ou black metal contemporain. L’exposition est l’occasion de présenter ces principaux sous-genres à travers des pièces et documents rares : instruments de légende, costumes de scène et concerts mythiques, et iconographies cultes. Le metal a également une dimension éminemment politique, par les engagements des groupes et de leur public, mais aussi par le dialogue entre un metal mondial et des cultures locales.
Mouvements du corps et rites initiatiques
La musique metal est d’abord une musique qui se vit. En concert, par l’intensité des volumes sonores et les vibrations des instruments, elle engage le corps entier des metalheads, qui ont développé des danses collectives devenues constitutives du genre : le headbang, puis le mosh (héritier du pogo punk), les circle pits et le wall of death. Conçue comme une succession de rites initiatiques, l’exposition souligne, par un important dispositif de diffusion sonore et visuelle, cette dimension physique du metal et l’énergie explosive qui circule entre le public et la scène.
Commissaires
Milan Garcin, Corentin Charbonnier
Conseillers scientifiques
Jean-Pierre Sabouret, Christian Lamet
Prolongement de l’exposition, mais aussi et surtout ouvrage de référence sur une musique aux nombreuses facettes, ce catalogue richement illustré réunit autour des commissaires de l’exposition des spécialistes et de grands noms de la scène : Robert Trujillo (Metallica), Max Cavalera (Soulfly), Seth Anton (SepticFlesh), Nergal (Behemoth), Stéphane Buriez (Loudblast), l’illustrateur Eliran Kantor, les artistes Élodie Lesourd et Chloé Trujillo et l’auteur de bandes dessinées Damien MacDonald ; ainsi que les sociologues Deena Weinstein et Gérôme Guibert, la doctorante en lettres modernes Sixtine Audebert ou le directeur des collections du Hard Rock Cafe Chase McCue.
Postface de Mario Duplantier (Gojira)
Cette compilation permet de faire un tour d’horizon de différents sous-genres qui composent le Metal, au travers de 16 chansons, pour la majorités rares ou inédites, de grands noms de la scène : Deep Purple, Alice Cooper, Judas Priest, Nightwish, Trust, Mass Hysteria, Suicidal Tendencies, Behemoth, Rotting Christ …
Track-listing :
Face A :
01. DEEP PURPLE - Highway Star (Live in Rio 2017)
02. SUICIDAL TENDENCIES - Monopoly On Sorrow (version française)
03. Alice Cooper - Don´t Give Up
04. JUDAS PRIEST - Panic Attack
Fae B :
05. MASS HYSTERIA - Le Fumier des Siècles
06. TRUST - Antisocial
07. ULTRA VOMIT - Mouss 2 Mass
08. SORTILEGE - D’ailleurs (Live)
Face C :
09. NIGHTWISH - Élan
10. EIVØR - Hugsi Bert Um Teg
11. SABATON - The First Soldier
12. EXTREME - Rise
Face D :
13. SINSAENUM - Death Is The Beginning
14. ROTTING CHRIST - Lok'tar Ogar
15. BEHEMOTH - O Pentagram Ignis
16. ALCEST - Sapphire (Perturbator Version)
Partenariats : Hellfest, Hard Rock Cafe, France Inter, Hard Force, myrock, arte, fnac, nuclear blast rec
Re: DIABOLUS IN MUSICA jusqu'au 29/9/24 : expo hard rock/metal Philarmonie
Publié le 17/4/24.
Nous revenions la veille de la visite de l'expo, sympa !
Compte-rendu...
Diabolus in Musica. Le titre de l'Expo. Le thème, quoi.
On peut aimer ou non le point de vue choisi, mais il en fallait bien un. C'est vendeur, pas trop effrayant (dimanche matin, en lieu et place de la messe ? beaucoup étaient venus avec leurs très jeunes enfants), un peu rebelle mais pas trop.
Ah, pourquoi pas ...Sexus in Musica...ça coche autant les cases mais ratisse encore plus large, même le hard FM aurait été concerné, bande de pervers ! Et là jackpot au Hard US, glam sleaze and co ! On va dire que Mötley Crüe (dont la moto/chopper de Nikki Sixx est exposée) fait un clin d'œil en l'absence de sa belle double pochette vinyl pentagramme de "Shout at the devil".
Le diable fait beaucoup vendre, y compris à la Philharmonie, et finalement le rock and roll, hard rock, metal ou autres ont toujours été perçus comme l'affaire de Satan. "Sympathy for the devil", c'est ailleurs quoique pas si loin puisque des objets estampillés GNR sont exposés (pourquoi eux sinon car mega célèbres), et on a droit aux précurseurs du genre à l'imagerie plus ou moins occulte : Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple...L'Expo n'est pas non plus exhaustive, ainsi nombre de gros grands noms sont passés quasi sous silence.
Mais l'intérêt de cette expo, c'est surtout les belles pièces qui y sont montrées (instruments, tenues, manuscrits, esquisses...). Un bel effort a vraiment été fait de ce côté. Surtout pour nous les vieux fans jamais contents qui sommes trop pointus. On se plaindra, pour la sémantique, que le terme metal, c'est beurk, tabou, on en viendra tous à bout (private joke). Un truc de djeunz. Une critique de vioque.
Metal, ça englobe le thrash avec le "Big 4"..., le black death et dérivés évidemment puissamment sataniques, extrêmes dans l'idéologie parfois ambiguë mais évoquée. J'aime le black metal avec ses polémiques donc j'approuve.
Certains choix toujours arbitraires : pourquoi Aerosmith (que j'adore) dont le pied de micro de Steven Tyler est exposé, et aucune mention par contre je crois à Blue Öyster Cult (que j'adore bis) pourtant très occulte dans les '70s, y compris dans la côte de popularité en France. Mais c'est vrai que le B.Ö.C. a un répertoire moins commercial que Aerosmith...
Diabolus In Musica in fine est une expo intéressante mais beaucoup trop courte (1h environ). Sommes-nous le public visé ? Oui, mais avec les réserves du thème retenu. Avec le Hellfest et Nuclear Blast partenaires, c'était prévisible. Les deux marques sont quand même orientées metal extrême même si le Clisson Fest est devenu plus mainstream. Priorité aux néophytes, mais merci à l'Expo d'exister dans ce bel écrin qu'est la Philharmonie de Paris.
Les touristes étrangers des J.O. et visiteurs pourront ainsi goûter à Paris Rock and Metal City !
(/Lilith=Shandi)
Nous revenions la veille de la visite de l'expo, sympa !
Compte-rendu...
Diabolus in Musica. Le titre de l'Expo. Le thème, quoi.
On peut aimer ou non le point de vue choisi, mais il en fallait bien un. C'est vendeur, pas trop effrayant (dimanche matin, en lieu et place de la messe ? beaucoup étaient venus avec leurs très jeunes enfants), un peu rebelle mais pas trop.
Ah, pourquoi pas ...Sexus in Musica...ça coche autant les cases mais ratisse encore plus large, même le hard FM aurait été concerné, bande de pervers ! Et là jackpot au Hard US, glam sleaze and co ! On va dire que Mötley Crüe (dont la moto/chopper de Nikki Sixx est exposée) fait un clin d'œil en l'absence de sa belle double pochette vinyl pentagramme de "Shout at the devil".
Le diable fait beaucoup vendre, y compris à la Philharmonie, et finalement le rock and roll, hard rock, metal ou autres ont toujours été perçus comme l'affaire de Satan. "Sympathy for the devil", c'est ailleurs quoique pas si loin puisque des objets estampillés GNR sont exposés (pourquoi eux sinon car mega célèbres), et on a droit aux précurseurs du genre à l'imagerie plus ou moins occulte : Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple...L'Expo n'est pas non plus exhaustive, ainsi nombre de gros grands noms sont passés quasi sous silence.
Mais l'intérêt de cette expo, c'est surtout les belles pièces qui y sont montrées (instruments, tenues, manuscrits, esquisses...). Un bel effort a vraiment été fait de ce côté. Surtout pour nous les vieux fans jamais contents qui sommes trop pointus. On se plaindra, pour la sémantique, que le terme metal, c'est beurk, tabou, on en viendra tous à bout (private joke). Un truc de djeunz. Une critique de vioque.
Metal, ça englobe le thrash avec le "Big 4"..., le black death et dérivés évidemment puissamment sataniques, extrêmes dans l'idéologie parfois ambiguë mais évoquée. J'aime le black metal avec ses polémiques donc j'approuve.
Certains choix toujours arbitraires : pourquoi Aerosmith (que j'adore) dont le pied de micro de Steven Tyler est exposé, et aucune mention par contre je crois à Blue Öyster Cult (que j'adore bis) pourtant très occulte dans les '70s, y compris dans la côte de popularité en France. Mais c'est vrai que le B.Ö.C. a un répertoire moins commercial que Aerosmith...
Diabolus In Musica in fine est une expo intéressante mais beaucoup trop courte (1h environ). Sommes-nous le public visé ? Oui, mais avec les réserves du thème retenu. Avec le Hellfest et Nuclear Blast partenaires, c'était prévisible. Les deux marques sont quand même orientées metal extrême même si le Clisson Fest est devenu plus mainstream. Priorité aux néophytes, mais merci à l'Expo d'exister dans ce bel écrin qu'est la Philharmonie de Paris.
Les touristes étrangers des J.O. et visiteurs pourront ainsi goûter à Paris Rock and Metal City !
(/Lilith=Shandi)
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