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Standing Ovation: Gravity Beats Nuclear #progrock
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Standing Ovation: Gravity Beats Nuclear #progrock
Acquis sur un coup de tête, à la suite d’une chronique de Progarchives, l’album Gravity Beats Nuclear du groupe finlandais Standing Ovation s’avère être une chouette surprise. Pas transcendante, non plus, mais avec suffisamment de bons côtés pour compenser les moins bons.
Standing Ovation est un groupe dont la musique s’inspire beaucoup du néo-prog, dans une variante modernisée, qui rappelle par certains côtés Frost* et, par d’autres, les Grands Anciens du genre, dans les années 1980, IQ en tête. Des compositions solides, des grandes envolées instrumentales, un œil sur le grand public et un autre vers les élites de la progosphère.
Gravity Beats Nuclear compte une dizaine de pistes, la plupart entre trois et six minutes, mais avec une qui dépasse les sept, une autre à dix et plus et une troisième tutoyant les dix-huit. Le groupe gère avec un égal bonheur les formats courts, formatés pour la radio – si tant est qu’une telle chose existe encore – et les longs formats.
Je le soupçonne néanmoins plus à l’aise dans les seconds que dans les premiers. Certes, « Permafrost » et « Killer, Iron » sont de très belles pistes, qui combinent une énergie flirtant avec le hard-rock, voire le metal, et des constructions très progressives, mais à mon avis, Standing Ovation est à son zénith sur « Fool’s Parade » et « Lifeline », les deux pistes de plus de dix minutes de l’album.
Avec « Fool’s Parade », on a une composition qui rappelle quelque peu le Van der Graaf Generator de la grande époque et ses tendances cacophoniques, en moins déconstruit tout de même. « Lifeline » est un epic plus classique du rock progressif, emmené par des grands soli de claviers et de guitares.
Je ne suis pas loin de penser que ces deux morceaux forment l’épine dorsale, voire l’intérêt premier de l’album. À eux deux, ils en forment déjà un peu moins de la moitié. Au reste, par la suite, l’intérêt retombe quelque peu. Sans aller jusqu’à les qualifier de mauvaises, les trois dernières pistes de Gravity Beats Nuclear peinent à renouveler l’intérêt de l’album.
Du coup, Gravity Beats Nuclear apparaît comme un album quelque peu inégal: une moitié de morceaux excellents contre une moitié plus décevante. Mais sur la quantité, le très bon l’emporte largement et Standing Ovation mérite du coup son nom sur ces seules quatre ou cinq pistes.
Un album recommandé pour les amateurs de rock progressif finement ciselé, que l’on peut écouter – et, le cas échéant, télécharger – sur Bandcamp.
http://standingovation.bandcamp.com/album/gravity-beats-nuclear
Standing Ovation est un groupe dont la musique s’inspire beaucoup du néo-prog, dans une variante modernisée, qui rappelle par certains côtés Frost* et, par d’autres, les Grands Anciens du genre, dans les années 1980, IQ en tête. Des compositions solides, des grandes envolées instrumentales, un œil sur le grand public et un autre vers les élites de la progosphère.
Gravity Beats Nuclear compte une dizaine de pistes, la plupart entre trois et six minutes, mais avec une qui dépasse les sept, une autre à dix et plus et une troisième tutoyant les dix-huit. Le groupe gère avec un égal bonheur les formats courts, formatés pour la radio – si tant est qu’une telle chose existe encore – et les longs formats.
Je le soupçonne néanmoins plus à l’aise dans les seconds que dans les premiers. Certes, « Permafrost » et « Killer, Iron » sont de très belles pistes, qui combinent une énergie flirtant avec le hard-rock, voire le metal, et des constructions très progressives, mais à mon avis, Standing Ovation est à son zénith sur « Fool’s Parade » et « Lifeline », les deux pistes de plus de dix minutes de l’album.
Avec « Fool’s Parade », on a une composition qui rappelle quelque peu le Van der Graaf Generator de la grande époque et ses tendances cacophoniques, en moins déconstruit tout de même. « Lifeline » est un epic plus classique du rock progressif, emmené par des grands soli de claviers et de guitares.
Je ne suis pas loin de penser que ces deux morceaux forment l’épine dorsale, voire l’intérêt premier de l’album. À eux deux, ils en forment déjà un peu moins de la moitié. Au reste, par la suite, l’intérêt retombe quelque peu. Sans aller jusqu’à les qualifier de mauvaises, les trois dernières pistes de Gravity Beats Nuclear peinent à renouveler l’intérêt de l’album.
Du coup, Gravity Beats Nuclear apparaît comme un album quelque peu inégal: une moitié de morceaux excellents contre une moitié plus décevante. Mais sur la quantité, le très bon l’emporte largement et Standing Ovation mérite du coup son nom sur ces seules quatre ou cinq pistes.
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