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Pourquoi les majors du cinéma doivent impérativement investir le social gaming
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Pourquoi les majors du cinéma doivent impérativement investir le social gaming
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Un précédent article, intitulé « Quand les éditeurs fondent leur business model sur le partenariat exclusif avec les marques », définissait une nouvelle approche du social gaming destinée aux marques.
Parmi la pluralité des annonceurs, on retrouve l’industrie de l’entertainment, très active sur les réseaux sociaux qu’elle considère désormais comme une caisse de résonance indispensable pour ses franchises.
Gros investisseur dans l’industrie du jeu vidéo, qui lui permet de raconter d’autres histoires et de manière différente, l’industrie cinématographique est habituée à décliner ses franchises sur SoftWare pour consoles et PC, mais voit à travers le Social Gaming un nouveau modèle prometteur. Indiana Jones, Dirty Dancing, BattleShip ou encore The Hunger Games, les majors de l’industrie commencent à investir un marché qui pourrait bien faire du tort aux éditeurs de « jeux classiques » et cela pour plusieurs raisons.
Cinq bonnes raisons d’investir le Social Gaming
Le potentiel de partage des réseaux sociaux est un atout non négligeable et inégalable. C’est pourquoi un social game, est en mesure d’intégrer une dimension sociale dans son gameplay, contrairement à un jeu classique. D’ailleurs, sa grande force se situe à travers les interactions sociales. Nous ne nous contentons plus de jouer, nous interagissons, nous restons connectés sur la durée via les réseaux sociaux ce qui permet à l’annonceur d’échanger plus facilement avec sa communauté et de la fédérer autour de son univers.
Se limitant jusqu’à présent à un public trop restreint, le jeu vidéo s’est depuis banalisé. Jusqu’ici la majorité des franchises étaient déclinées sur les consoles de jeux, plébiscitées généralement par un jeune public, plutôt masculin. A la portée de tous, le format « casual » des social games explique en grande partie ce succès. Jeux à prise en main immédiate avec des parties très courtes (de quelques secondes à plusieurs minutes), ils n’en restent pas moins addictifs, incitant les joueurs à y consacrer des heures entières. Le temps de jeu de certains casual gamers dépasse allègrement 15 à 20 heures par semaine même si, lorsqu’on leur pose la question, ils ne se considèrent pas comme «Joueurs » (le cliché du jeune adolescent nous empêche de relativiser).
En plus de toucher un public hétérogène, le social game est diffusé sur des plateformes dont l’audience rivalise avec les plus grands supports médiatiques. Facebook fédère plus de 483 millions d’utilisateurs chaque jour dans le monde, dont plus d’une dizaine de millions en France (bilan financier 2011) soit autant de joueurs potentiels. Un rapport publié par Interpret LLC, démontre que les américains sont plus de 29 millions à fréquenter les jeux proposés sur les réseaux sociaux contre 35 millions à apprécier les consoles. Les premiers gagnent du terrain puisqu’en 2010, le temps passé à jouer sur un site comme Facebook a augmenté d’un quart par rapport à l’année précédente.
On ne débute pas une relation directe avec le spectateur en lui posant comme condition de payer un jeu vidéo. Pourtant, c’est ce qui est fait pour la majorité des productions, avec la commercialisation de jeux physiques pour accompagner leur sortie au cinéma. Heureusement, la réduction des coûts d’un social game permet aux annonceurs de ne pas monétiser ces contenus et donc de recourir au « Free to Play » c’est-à-dire à la libre utilisation de ses contenus. Ils peuvent également miser sur le Freemium, en invitant les joueurs à dépenser en cas de besoin une modique somme pour débloquer des accessoires ou autres bonus. Les dépenses émanent généralement.
Enfin, les majors du cinéma ont l’habitude de faire d’importants efforts marketing sur de courtes périodes, en diffusant généralement leurs jeux physiques uniquement lorsque le film est en salle. Or, l’hébergement à long terme d’un social game ne coûte presque rien et permet à l’annonceur de continuer de fédérer les utilisateurs autour de son univers autant qu’il le souhaite. Les casual games peuvent être très rapidement développés et donc mis à jour pour coller à l’actualité. Ce qui est d’autant plus intéressant lorsque l’on tend à produire une trilogie ou une saga.
En bref, les social games permettent aux annonceurs et plus particulièrement aux players de l’entertainment de fédérer une communauté, d’atteindre une cible hétérogène, de bénéficier d’une puissance de diffusion incomparable, de diminuer les coûts de production, et par conséquent de proposer un divertissement gratuit et enfin de ne pas limiter dans le temps la présence de ces jeux sur la plateforme.
The Hunger Games et Battleship deux modèles à suivre
Parmi les derniers films à l’affiche, The Hunger Games et Battleship tirent particulièrement leur épingle du jeu. LionsGate et Universal ont parfaitement intégré les mécaniques ludiques du social game dans leurs campagnes Marketing et sont allés jusqu’à inclure ceux-ci dans un processus de storytelling Transmedia. Une nouvelle approche scénaristique adoptée depuis quelques années pour accompagner la sortie de grosses productions cinématographiques. Je vous invite d’ailleurs à visiter le site du Transmedia lab qui revient en détails sur des campagnes transmedia marquantes, comme celles de Prometheus, Millenium et The Dark Knight.
Disponible depuis vendredi 30 mars sur la page officielle Facebook du film, The Hunger Games Adventures aborde l’intrigue d’une manière originale. Ce social game propose une interaction avec les protagonistes, mais il s’agit surtout du premier endroit où les fans ont découvert la carte officielle de Panem, l’Amérique post-apocalyptique ou se déroule l’histoire.
Au fil des missions, les joueurs les plus investis ont pu déceler de nouveaux contenus en lien avec la structure de l’univers du film et de ses « Districts ». Accessible gratuitement pour les 4 millions de fans, ce casual game dispose d’une visibilité indéniable dont il n’aurait jamais bénéficié sur une autre plateforme.
Battleship the Battle for Earth Begin at Sea est intéressant pour de toutes autres raisons. En effet, il mise à 100% sur l’interaction entre amis puisqu’il est indispensable de choisir un adversaire parmi ses contacts Facebook pour pouvoir y jouer. Cette déclinaison de « La bataille Navale », un succès parmi les jeux de plateau, permet aux meilleurs joueurs de débloquer des extraits du film. En accumulant les extraits, l’internaute un tantinait curieux sortira de cette expérience ludique avec une seule idée en tête : découvrir le film sur grand écran.
Une chose est sûre, avec l’arrivée de grosses productions comme The Dark Knight Rise, The Amazing Spiderman et The Hobbit, les exemples ne risquent pas de manquer. Affaire à suivre.
Re: Pourquoi les majors du cinéma doivent impérativement investir le social gaming
Pour l'instant ces jeux sont plus des pubs interactives que des véritables jeux. C'est souvent à celui qui reste le plus longtemps dessus, sans reel effort stratégique.
bref, l'utilisation du temps de cerveau disponible et là dessus les majors s'y connaissent
bref, l'utilisation du temps de cerveau disponible et là dessus les majors s'y connaissent
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